Image: Mandala du pardon
Il arrive parfois que nous considérions le pardon comme quelque chose que nous faisons pour quelqu'un d'autre. "Pardonner et oublier" sonne presque faible et certainement naïf. En réalité, le pardon est quelque chose que nous faisons pour nous-mêmes.
Le premier pas est de nous pardonner à nous-mêmes, puis de nous libérer en pardonnant aux autres.
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Le pardon envers nous-mêmes : Je sais que la culpabilité peut être une force motivante, mais à long terme, elle est destructrice et contre-productive. Lorsque nous commettons une erreur, intentionnellement ou par accident, il est important de nous pardonner et d'avancer. Je ne dis pas que nous ne devons pas nous rendre responsables, nous devons le faire. Nous devons réparer nos erreurs autant que possible et essayer de faire mieux la prochaine fois. Mais nous devons aussi nous montrer indulgents envers nous-mêmes. S'apitoyer sur la culpabilité n'aide personne et peut nous empêcher de vivre dans la joie. Le fait d'avoir commis une erreur ne fait pas de vous une mauvaise personne. Le fait que vous vous en sentiez mal montre simplement que vous vous souciez. Décidez maintenant de faire mieux et d'être aussi bienveillant envers vous-même que vous le seriez envers quelqu'un que vous aimez.
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Le pardon envers les autres : Que se passe-t-il si quelqu'un nous fait du mal intentionnellement et ne se sent même pas coupable ? Lorsque cela se produit, nous pouvons nous sentir blessés, en colère et peut-être même chercher la revanche. Nous pourrions rejouer l'infraction dans notre esprit encore et encore et réfléchir à la façon dont nous voulons "reprendre" à celui qui nous a blessés. Et souvent, nous devrions être en colère. Une colère juste peut être motivante et appropriée. Mais avec le temps, nous devons transformer cette colère en quelque chose d'autre : la détermination, l'engagement envers une cause, la motivation pour s'améliorer, ou autre chose de positif qui rend notre vie meilleure ; notre vie, pas la leur.
Voici pourquoi : lorsque nous nous attardons continuellement sur les torts que quelqu'un nous a infligés, cela ne leur fait pas mal. En fait, cela les aide, car nous leur permettons de nous blesser encore et encore. S'accrocher à la rancœur ne fait que nous retenir, pas eux.
Vous pourriez dire : "Oui, mais cette personne m'a blessé et il n'est pas juste de simplement les laisser s'en sortir". Il n'est pas non plus juste de devenir leur complice et de leur permettre de gagner en prenant de la place dans votre esprit. Et n'oubliez pas qu'ils sont humains aussi et pourraient réellement être désolés.
Le pardon équivaut à la liberté
Quoi qu'il en soit, lorsque vous pardonnez, vous vous libérez. Votre tourmenteur n'a plus aucun pouvoir sur vous. Vous créez de l'espace pour vous guérir et pour grandir. Si cela fait mal, ne pensez pas à eux. De plus, refuser le pardon à quelqu'un qui demande à être pardonné ne fait que vous blesser davantage. Tout est une question de vous. S'élever au-dessus met les choses en votre faveur. Et en prime, s'ils ne sont pas désolés, s'ils sont réellement votre ennemi, ils vous détesteront vraiment de ne pas être affecté par eux... Bien que vous vous en fichiez, car d'ici là, vous aurez lâché prise et serez libre.
Pour le mandala du pardon, j'ai utilisé une image d'une pierre de fée en forme de croix, qui est, entre autres, un symbole chrétien du pardon. J'ai également utilisé des photos de tulipes, d'une rose blanche et d'une jacinthe bleue, toutes connues comme des symboles du pardon. J'ai créé un collage de ces photos et un mandala à partir de cela, en laissant un espace libre au centre pour la guérison et la croissance.
Image: Mandala du pardon
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